Blog

Traverser le Rhin pour trouver du travail

 

Avec un taux de chômage de moitié inférieur à celui en France1, il est logique que l’Allemagne2 apparaisse comme une des solutions aux 3,2 millions de demandeurs d’emplois français et ce, alors même que l’autre côté du Rhin n’offre ni SMIC, ni 35 heures. Logique également que Berlin attire tout particulièrement tant il est fait bon vivre et que les embûches qui sèment le chemin de la recherche d’emploi se trouvent adoucies par l’art de vivre qui y règne.

 

Pourtant, dénicher un travail dans la capitale n’est pas chose aisée. En effet, si la ville se présente comme un havre véritablement recherché pour les entrepreneurs et les indépendants, la situation est bien différente pour toux ceux destinés à être salariés !

 

 

Situation d’autant plus surprenante que la capitale allemande semble bien moins lotie que d’autres villes qui bénéficient de services dédiés. Ainsi par exemple à Kehl – petite ville voisine de Strasbourg – où vient d’ouvrir un service de placement transfrontalier destiné à soutenir les demandeurs d’emploi dans leurs démarches pour trouver un travail3. Département co-géré par les administration française et allemande, il a pour objectif de « lever les obstacles au placement transfrontalier afin d’assurer un équilibre entre offre et demandes d’emploi de part et d’autre de la frontière ». Ayant ainsi vocation à appréhender de manière commune le marché du travail, le service de placement pourra proposer des cours de langue et sera chargé d’améliorer les outils de comparaison des diplômes.

 

 

Or, si les transfrontaliers peuvent certes apparaître comme étant les plus à même de nécessiter ce genre de service ; le besoin de services similaires à Berlin peut être ressentie par certains. À quand donc un service de placement géré par Paris et Berlin au bord de la Spree ?

 

 

 

25,4% de demandeur d’emplois (voir ci-dessus)